multimedialab about man in e.space - LAb[au]

multimedialab
blog by Marc Wathieu
post title: LAb[au]: man in e.space_extended
Date: 17.10.2007

featured project:
man in e.space_extended, audiovisual dance performance

LAb[au] présente sa performance "man in eSPACE" dans le cadre de "Danse en vol" à Wolubilis.

Les expériences chronophotographique de Etienne-Jules Marey ou les travaux chorégraphiques de Oskar Schlemmer au Bauhaus ont proposé une vision analytique et artistique du corps en lui construisant une représentation abstraite et symbolique. La performance «Man in e.Space» poursuit ces recherches en les introduisant au sein de médias numériques, entre chorégraphie, cinéma et scénographie - entre danse, musique et architecture.

«Man in e.Space» se base sur une réduction complète de l'espace et du corps : d'une part, des écrans de projections, disposés à la manière d'un paravent plié, encapsulent le concept d'espace minimal, d'autre part, la visibilité des danseuses est réduite à des lignes lumineuses, émanant de leurs costumes et soulignant les articulations et le schéma structurel du corps en exagérant la longueur des membres à l'aide de longs bâtons lumineux.

La configuration scénique traditionnelle frontale est abandonnée au profit d'une configuration fluide, entre objet sculptural et espace perméable, ou les danseuses et le public se retrouvent et contribuent tous deux à la définition de l'espace performatif. Dans cet espace commun, quatre caméras filment les mouvements des danseuses devenues lignes

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mobiles. Ces images capturées à intervalles de 24 images par seconde sont placées sous forme d'objets singuliers dans un espace électronique tridimensionnel, calculées et projetées en temps-réel sur les quatre écrans par le logiciel sPACE créé par LAb[au].

Cette scénographie exploitant le temps et le concept cinématographique de fps (frames per second, ou images par seconde) est associée à un concept sonore cohérent basé sur la notion de bpm (beat per minute) et spatialisé en quadriphonie.

Face à ce dispositif, les danseuses construisent un espace audiovisuel défini par leurs mouvements, superposant l'espace physique et sa traduction en espace électronique.